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Comment se constituer une cave à vin patrimoniale ?

Comment se constituer une cave à vin patrimoniale ?

De plus en plus d’investisseurs s’invitent sur le marché du vin et à juste raison. « L’or rouge », apanage des vignerons français, marie à la fois traditions et avenir tout en faisant naître bénéfices et plaisirs partagés.

Les bouteilles de vin se suivent mais ne se ressemblent pas, permettant ainsi de créer une cave à vin unique à l’image de votre palais, tel un collectionneur d’arômes. Se composer une cave patrimoniale digne de ce nom est désormais à la portée de tous les amateurs de jolis flacons : ceux qui souhaitent se faire plaisir dès aujourd’hui et parer leur table de bouteilles d’exception, où ceux qui souhaitent faire vieillir des grands crus pour ensuite les transmettre à leurs enfants.

Au-delà des simples plaisirs de la table, une cave patrimoniale est un excellent moyen de diversifier ses investissements dans un secteur effervescent. Cela permet de placer de la trésorerie dans un actif sécurisé dans l’optique de réaliser une plus-value intéressante.

Constituer sa propre cave patrimoniale

Le vignoble français ne connaît pas la crise, avec une demande toujours plus forte face à une offre constante. Pour se composer une cave patrimoniale d’avenir, il faut avant toute chose être un bon vivant dans l’âme. Se constituer une cave relève de la passion, de l’envie et de la gourmandise, avec un soupçon de curiosité.

Cela vous permet également d’apprendre au fil des flacons l’histoire de chaque terroir, de chaque domaine et de chaque vigneron qui œuvrent tous les jours à ravir nos papilles.

Quelques notions sur le cours du vin (indices Liv-Ex ou Idealwine), son potentiel de garde et les conditions de stockage des bouteilles visées seront très utiles pour laisser votre vin évoluer à son propre rythme.

Tel un chasseur de trésor, un amateur de vin bien informé saura dénicher les grands millésimes au moment opportun. Cependant, il ne lui suffit pas de disposer de quelques savoirs pour acquérir de grands crus classés, l’introduction est de mise et la liste d’attente est souvent interminable.

Il faut également disposer d’une capacité de stockage adaptée ainsi que des conditions idéales de vieillissement (hygrométrie, température constante, absence de lumière) pour permettre à chacun des millésimes de chaque vin rouge et de chaque vin blanc d’atteindre son apogée afin de vous offrir une dégustation pleine de promesses.

Le stockage de vos bouteilles dans des conditions optimales est indispensable pour permettre aux vins de s’épanouir paisiblement, en toute sérénité et à leur rythme.

Des intermédiaires professionnels peuvent composer votre cave à vin en fonction de vos goûts et de vos envies. Ils s’occupent d’absolument tout, de la logistique à la rotation des bouteilles pour une consommation optimale. Ils peuvent même vous aider à composer des accords mets et vins pour rendre vos grandes occasions inoubliables.

De nombreux amateurs de vins passent par ces professionnels afin de se dégager de tous les aspects fastidieux de la quête des grands vins pour ne se consacrer qu’aux plaisirs des dégustations. Mais tout cela engendre des coûts supplémentaires qu’il serait plutôt sage d’injecter dans de nouvelles bouteilles de vin afin de faire fructifier votre cave patrimoniale.

Il existe aujourd’hui de nouvelles perspectives qui vous permettront de jouir d’une cave patrimoniale exceptionnelle et rentable tout en devenant un véritable acteur de la sphère viticole.

L’investissement viticole est un placement pérenne.

L’investissement locatif viticole, une solution pour pérenniser sa cave et transmettre son patrimoine

L’investissement locatif viticole (ILV) s’inscrit dans la démarche du financement participatif.
Ainsi, vous investissez dans des terres viticoles que vous mettez en location auprès d’un viticulteur grâce à un bail rural, vous permettant tout deux de tirer profit de cette activité.

En effet, le vigneron va pouvoir pratiquer son activité avec la perspective d’acquérir ses vignes aux termes du bail pendant que l’épargnant jouira de revenus réguliers.
Ce revenu, qui est dans ce cas un dividende, peut être versé en bouteilles sous forme de dotation annuelle. Voyez ici une occasion unique de remplir votre cave de bouteilles rares à fort potentiel dans lesquelles vous aurez investi de l’argent et on ose y croire, un peu de votre âme d’épicurien.

La réversion annuelle vous permettra un roulement régulier ainsi qu’une gestion de cave optimale afin de toujours disposer des meilleurs vins en réserve pour tous les moments de la vie qui méritent d’être dégustés.
Ces flacons n’ayant pas encore atteint leur maturité pour certains, vous pourrez les laisser vieillir pour ensuite les léguer à vos enfants, petits-enfants leur transmettant ainsi une part de patrimoine viticole familial sans frais.

Le vin étant considéré comme un « bien meuble », la transmission de vos vins et spiritueux bénéficie d’un avantage fiscal important à ne pas négliger lors de la succession : il peut être légué sans être soumis à la taxation tant que la valeur de la cession n’excède pas les 5000 €.
Une raison de plus d’investir dans le vin sur le long terme pour diversifier et pérenniser vos placements financiers.

Soutenir les savoir-faire français en communauté d’investisseurs via Fundovino et l’ILV.

Le crowdfunding en capital ou crowdinvesting : participer à l’essor du vignoble français

De nombreuses campagnes de financement sont possibles sur la plateforme Fundovino afin de soutenir à la fois des projets vignerons en Bourgogne, en Languedoc, dans le bordelais, dans la vallée du Rhône et même en Champagne.

Cela permet à chaque investisseur de disposer en retour d’une cave toujours bien fournie, mettant ainsi en lumière tout le savoir-faire des plus belles régions viticoles de France.
Chaque vigneron est soigneusement sélectionné selon des critères environnementaux et qualitatifs précis pour vous offrir le meilleur du terroir vinicole.

Au fil des années, les étagères de ces caves patrimoniales deviennent de vrais conservatoires de cépages et d’appellations qui feront briller le regard de plus d’un connaisseur.

Ce genre de projet permet de nouer de vraies relations entre donateurs et vignerons.
Qu’il s’agisse de participer à l’achat de matériel agricole, la plantation de nouveaux hectares de raisins bios, à la conversion vers la biodynamie, l’Investissement Locatif Viticole, c’est croire en ces hommes et ces femmes, c’est vouloir investir dans l’excellence à la française tout en sécurisant votre épargne dans un actif réel, la vigne.

Découvrez nos projets

Avec Fundovino, nous proposons de vivre le monde du vin de l’intérieur grâce à un placement financier participatif unique qui allie à la fois plaisir, partage, rencontre, responsabilité et rentabilité !

Les Français toujours plus friands de vin en 2021 !

Les Français toujours plus friands de vin en 2021 !

A cause d’une récolte marquée par les aléas climatiques en 2021, la France a perdu sa deuxième place de plus gros producteur de vin au monde au profit de l’Espagne, toujours derrière l’Italie qui trône fièrement en haut de ce classement dressé par l’Organisation Internationale de la vigne et du vin. Qu’à cela ne tienne, la France reste le deuxième plus gros consommateur de vin au monde juste derrière les États-Unis. Mais qu’en est-il du rapport que les français ont avec le vin ?

Chaque année, les habitudes de consommation du vin et des spiritueux des français sont analysées et passées au crible par l’étude menée par SoWine – Dynata. Ce baromètre nous dégage les grandes tendances en terme d’évolution du marché et de la manière dont le vin est perçu et consommé par la population française.

Cette étude nous apprend tout d’abord que le vin reste la boisson alcoolisée la plus plébiscitée par les français : pour plus d’un français sur deux, le vin est leur boisson préférée.

Mais cet attrait ne se limite pas à la consommation comme nous avons pu le voir plus haut dans cet article. En effet, les sondés déclarent à 62% s’intéresser à l’univers du vin avec une progression de 15 points en 10 ans du nombre d’amateurs éclairés : les français s’intéressent de plus en plus à ce qu’ils boivent et ils sont de plus en plus sensibles à la qualité du vin acheté.

On cherche désormais un label comme référence pour deux consommateurs sur trois, et cette tendance est encore plus accrue pour les moins de 25 ans qui sont à 71% plus sensibles aux vins labellisés. En somme, plus de la moitié des acheteurs sont prêts à payer plus cher si le vin est BIO.

Les professionnels du vin ont depuis longtemps pris conscience de cette nouvelle manière de consommer et bon nombre de labels ont vu le jour pour nous guider et influencer nos achats. Les équipes Fundovino ont récemment dressé le bilan des labels afin de savoir ce que nous buvons vraiment et à quels labels nous pouvons vraiment nous fier.

Mais alors, comment pouvons-nous avoir la garantie d’acheter un vin de qualité et issu d’un terroir respectueux de l’environnement ? Fundovino propose un élément de réponse avec l’investissement locatif viticole.

Comme vous l’avez déjà vu sur notre site, Fundovino utilise les codes du financement participatif pour accompagner des vignerons dans leur projet d’acquisition de terres viticoles. Les investisseurs se réunissent pour acheter une terre et la louent au vigneron qui l’exploite sur le long terme. Le loyer est payé sous forme de bouteilles de la production : c’est ainsi un excellent moyen d’acquérir des bouteilles de qualité issues du travail d’un vigneron soucieux de l’environnement dans sa production.

Alors ne tardez plus, découvrez nos projets et investissez dans une terre viticole pour avoir l’assurance de boire des vins de qualité sélectionnés par notre équipe d’experts.

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Vins sans sulfites, bio, biodynamiques, naturels : que buvons-nous vraiment ?

Vins sans sulfites, bio, biodynamiques, naturels : que buvons-nous vraiment ?

On observe une recrudescence de vins bio en restaurant, en rayon ou encore chez les cavistes. Ce qui passait pour un phénomène de mode il y a encore quelques années, voire comme irrationnel il y a quelques décennies est en passe de devenir une nouvelle norme. Loin d’être une nouveauté, le retour à la terre, ou la « viticulture raisonnée », est en pratique plus proche d’un retour en arrière que d’une innovation.

Les pesticides chimiques tels que nous les connaissons ont émergé aux États-Unis à la fin du XIXe siècle. Leur utilisation a commencé à se répandre de manière exponentielle après guerre jusqu’aux années 90. Le secteur viticole est un très gros client des industries chimiques : n’occupant qu’une petite partie de la Surface Agricole Utile (SAU) française, la culture du raisin représente 20% de la totalité des pesticides utilisés en France. Ceux-ci traitent notamment le mildiou, le phylloxéra ou encore l’oïdium. Bien que ces maladies aient toujours existées, leur traitement par pesticide chimique est assez récent si l’on se réfère aux débuts de la viticulture, soit plus de 3000 ans avant notre ère.

Pourquoi les pesticides ont-ils fait leur place, comment nous impactent-ils, comment s’informer sur les bonnes pratiques et – in extenso – choisir son vin !

L’arrivée des produits phytosanitaires et leurs conséquences

Au XIXe siècle, la chimie se développe permettant l’essor de nouveaux produits destinés à protéger les cultures des parasites. Si cette progression est majoritairement portée par l’usage du sulfate de cuivre (comme dans la bouillie bordelaise, qui laisse de petites traces bleues sur les feuilles de vignes), on observe un basculement vers les produits chlorés pendant le XXe siècle, notamment avec la découverte par Muller de l’insecticide DDT dans les années 30.

Aujourd’hui, on compte des centaines de fongicides, de pesticides et même de régulateurs de croissance de vignes. C’est à se demander comment faisaient nos ancêtres pour cultiver du raisin il y a 5000 ans…

Les conséquences de cet essor sont multiples : appauvrissement des sols, atteinte à la biodiversité, baisse de la qualité du vin, mais surtout mise en danger de la vie des viticulteurs et des consommateurs. les sulfites notamment – dont on ne sait toujours pas avec exactitude si elles contribuent aux maux de tête du lendemain – sont allergènes. De manière générale les pesticides altèrent le goût du vin, comme le décrivent Gilles-Éric Séralini et Jérôme Douzelet dans leur ouvrage « le goût des pesticides dans le vin ». Les auteurs alertent sur les doses de pesticides retrouvées dans le vin conventionnel (non bio) jusqu’á 3000 fois supérieures aux seuils autorisés dans l’eau courante. Il s’agit d’un vrai sujet gustatif et sanitaire.

Les substances toxiques dans le vin : une réalité potentiellement dangereuse

Pour aider le consommateur à s’informer sur les pratiques des vignerons tant lors de la culture du raisin que de l’élevage du vin, de nombreux labels ont vu le jour.

S’informer sur la qualité de son vin : les différents labels

Avant de parler de label, il convient de faire une précision de taille. Les labels possèdent des cahiers des charges stricts. Obtenir et conserver une labellisation représente un coût substantiel en termes de démarches et d’efforts. Certains vignerons renoncent à se lancer dans ces démarches de certification bien qu’ils effectuent un travail au moins aussi vertueux que ce que requièrent les labels. On peut même trouver des vins non labellisés issus de meilleurs pratiques sanitaires et environnementales qu’une bouteille arborant foison de logos. C’est rare mais ça existe. D’ailleurs, comme nous l’indiquions dans un précédent article, les vins les plus chers et les plus réputés du monde, ceux de la Romanée-Conti, sont issus de vignes en biodynamie, sans aucun label.

Il convient tout de même de reconnaître que les labels sont garants de bonnes pratiques. L’objectif de cet article est de les présenter et expliciter.

Les labels non bio

Le label Haute Valeur Environnementale (HVE)

Il s’agit d’un label public : il est régi par le Ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation. Mis en place à l’occasion du Grenelle de l’Environnement en 2007, il vise à promouvoir les agriculteurs ayant de bonnes pratiques en termes de produits chimiques, de gestion de la ressource aqueuse, de respect de la biodiversité et d’usage de fertilisants. Il n’interdit pas les pesticides de synthèse et ne juge pas de la qualité du produit. Il se décline en trois niveaux, HVE1 étant le moins contraignant et HVE3 le plus garant d’une agriculture de qualité.
Chez Fundovino, nous avons choisi de ne considérer que le HVE3, les deux autres nous semblent trop peu sélectifs pour qualifier de bonnes pratiques viticoles.

Le label Terra vitis

Le Label Terra Vitis est l’expression de la volonté de vignerons, originaires du Beaujolais, pour valoriser leurs pratiques plus justes et saines en agriculture : culture raisonnée, bien-être des travailleurs et gestion des déchets sont primordiaux dans ce label. Désormais affiché par des vignerons de la France entière, il n’impose pas le bio et n’interdit pas les pesticides : dès lors, il faut le considérer avec précaution car il ne donne que peu d’indication sur la méthode de culture du raisin.

Le label Nature et progrès

Ce label s’assure que les pratiques culturales soient respectueuses de l’environnement. Les taux de sulfites autorisés sont deux fois moins importants qu’avec le label bio, l’usage de pesticides de synthèses est interdit. C’est un label dont le fonctionnement singulier est lui même garant de sérieux: le contrôle de la qualité de l’agriculture n’est pas effectué par le comité du label mais par les pairs du vignerons eux même labellisés Nature & Progrès. Ainsi, chacun est responsable du bon respect des pré requis de la certification.

Les labels bio

Le label agriculture biologique / Eurofeuille

Il s’agit en réalité de deux labels distincts : le label AB Agriculture Biologique et le label Eurofeuille. Le premier, mis en place en 1985 par le Ministère de l’Agriculture interdit l’utilisation des pesticides de synthèses ainsi que l’ajout de produits non naturels lors de l’élevage du vin. Les doses de cuivre (utilisé dans la bouillie bordelaise évoquée ci-avant) et de sulfites sont limitées. Le label Eurofeuille est quant à lui un produit de l’Union Européenne. Il possède les mêmes revendications que le label AB tout en étant moins contraignant. Cela a entrainé une baisse de l’exigence du label AB qui, pour que les législations françaises et européennes s’accordent, a du revoir ses demandes à la baisse. Le label Eurofeuille existe depuis 2010.

Le label Bio Cohérence

Label privé, l’étiquette Bio Cohérence s’est créée en 2010 suite à la mise en place d’Eurofeuille. Bio Cohérence vise à reprendre l’ancien cahier des charges du label AB. Cette certification veut réaffirmer la volonté d’une certification bio sans concession. Par exemple, les OGM sont interdits à 100% alors qu’une marge de 0,9% existe pour le label Eurofeuille. Idem pour la part d’ingrédients non bio, fixée à 5% par Eurofeuille et nulle chez Bio Cohérence. La certification Bio Cohérence se fait par les mêmes organismes que pour les labels Bio Eurofeuille et AB.

Les labels biodynamiques

Concept théorisé par Rudolf Steiner, la biodynamie dépasse l’agriculture biologique : la culture y est vue comme un écosystème qui doit s’équilibrer. Le rôle de l’exploitant est de maintenir cet équilibre. La biodynamie se base notamment sur les rythmes de la Lune et des planètes et repose sur des préparations ésotériques, qui ressemblent davantage à de l’homéopathie qu’à des traitements traditionnels au regarde les doses utilisées. Par exemple, la bouse de corne, très utilisée en viticulture, est dosée à raison de 100 grammes par hectares, soit 10 milligramme par m². Ceci peut sembler dérisoire et la biodynamie est souvent vue par ses détracteurs comme de l’ésotérisme.

Mais voilà, en 2020 une étude de l’INRAE de Dijon quant à l’impact des viticultures conventionnelle, bio et biodynamique sur les sols vient conforter les vignerons biodynamiques (comme Pommard ou château d’Yquem). L’étude se focalise sur les interactions microbiennes et fongiques dans les sols, lesquelles sont considérées comme primordiales pour attester de la qualité d’une terre. Si la viticulture conventionnelle ne permet que 1400 connexions entre micro-organismes vivants dans le sol, le mode de production bio en permet 1700, soit 21% de plus. Quand on étudie les sols cultivés en biodynamie, on arrive à 49 000 connexions, soit 29 fois plus qu’en bio. L’étude est toujours en cours et les chercheurs ne s’expliquent pour l’instant pas cette différence, mais force est de constater le puissant bénéfice de l’impact de la biodynamie sur les sols et, par conséquent, sur la qualité des vins. Vous pouvez retrouver l’intervention d’un des chercheurs sur ce sujet dans cette vidéo.

Le label Biodyvin

Le premier des deux labels biodynamiques. Spécifique au monde du vin, il permet d’attester de la pratique biodynamique des vignerons. C’est un label privé qui s’assure aussi du goût des vins labellisés : un comité goûte les vins et s’assure que leurs qualités gustatives sont suffisantes pour le label. Deux bémols : le contrôle des doses de pesticides n’est pas systématique pour les vins français et les pratiques sont plus encouragées que contraintes. Si ce label requiert que le vigneron soit déjà certifié Bio, il n’est pas aussi contraignant que le second label, Demeter.

Le label Demeter

Le label Demeter requiert lui aussi la certification en Bio du vigneron afin de prétendre à la labellisation. Demeter a été créé en 1932 pour suivre les enseignements de Rudolf Steiner. Il s’agit d’une organisation internationale. En plus d’un cahier des charges plus exigeant que celui du label Bio (les doses de cuivre et de sulfites autorisées sont inférieures de 30 à 200%), le label Demeter encadre aussi le bien-être des travailleurs et interdit les pratiques pouvant dénaturer le vin. Une certaine philosophie est aussi demandée au vigneron pour adhérer au label : ce n’est pas un label uniquement agricole.

A fin 2020, 468 viticulteurs certifiés et 84 en conversion.

Les vins « nature »

Le label S.A.I.N.S (Sans Aucun Intrant Ni Sulfite) a, à l’instar du label Bio Cohérence, été créé suite à l’arrivée de la certification européenne Eurofeuille par réaction à la baisse d’exigence du cahier des charges Bio. Le contrepied est total : aucun ajout ou presque n’est autorisé ! Le label est régi par l’AVN – l’Association des Vins Naturels ».

Ceci peut donner des vins assez particuliers, loin de ce dont nous avons l’habitude. Si vous n’avez jamais tenté l’expérience, nous vous conseillons d’apporter un vin pétillant naturel, un « PetNat », à votre prochain apéro, effet garanti !

Les substances toxiques dans le vin : une réalité potentiellement dangereuse

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Pourquoi le vin français est-il unique au monde ?

Pourquoi le vin français est-il unique au monde ?

L’équipe de Fundovino a apprécié l’article paru dans le magazine Vanity Fair où Gabrielle Vizzavona, journaliste et critique de vin, s’est vu poser cette question lors d’une interview menée par Bénédicte Burguet.

« Un grand vin français est une œuvre d’art mobile dans le temps, puisque son goût évolue avec lui. En France, nous cherchons à exprimer l’empreinte du millésime et le goût du lieu. »

Découvrez son interview

Impact investing : qu’est-ce que l’investissement à impact & comment s’y retrouver ?

Impact investing : qu’est-ce que l’investissement à impact & comment s’y retrouver ?

Le 9 août 2021, un nouveau rapport émis par le GIEC alerte une fois de plus de l’urgence climatique. La prise de conscience opérée amène un nombre croissant de particuliers et d’entreprise à se questionner quant à leur impact sur l’environnement et la société.

Le contexte d’émergence de l’investissement à impact et définitions

Les gestionnaires d’actifs, tels que les fonds d’investissements, fonds de placements et les banques ont commencé à développer des placements socialement responsables. L’état les y a incité avec la mise en place de labels, ou encore de livrets de développement durables, mais ils répondent aussi à la demande croissante des épargnants et investisseurs pour des produits financiers respectueux des critères environnementaux, sociaux ou de gouvernance, dits critères ESG. Ce sont les  « investissements à impact ».

Que définissent les differents label?

Si l’ « investissement à impact » est une expression qui ne répond pour l’instant à aucune réglementation, de nombreux labels ont été créés pour attester des pratiques sociales et environnementales.

Les labels à impact applicables aux fonds d’investissement :

  • Le label ISR : probablement l’un des plus contraignants, il est spécifiques aux fonds d’investissements et aux gestionnaires d’actifs. Il ne concerne pas les plateformes de crowdfunding. Il est dispensé par le Ministère de l’ Économie et des Finances.
  • Le label GreenFin : à l’instar du label ISR, il s’adresse aux gestionnaires de fonds. Décerné par le Ministère de la Transition écologique, il permet de vérifier que les investissements seront conformes à la politique de transition énergétique visant à combattre le réchauffement climatique.

Les labels à impact applicables au crowdfunding :

  • Le label croissance verte : octroyé par Financement Participatif France, l’association des professionnels du crowdfunding, sous supervision de l’État. Il est l’équivalent du label GreenFin mais appliqué aux plateformes de financement participatif. Ce label a été mis en place par le ministère de Ségolène Royal.
  • La certification B : la B Corporation s’est fixé pour objectif de labelliser les entreprises engagées dans le développement durable et les pratiques économiques inclusives. Il s’agit d’un label émis par le privé.
  • Finasol : le comité Finansol est une assemblée indépendante. Son rôle est de s’assurer que les projets proposés dans le cadre du financement participatif visent à lutter contre l’exclusion et que votre argent est utilisé à des fins éthiques.
  • Le statut d’entreprise à mission : ce statut est vérifié par le Ministère de l’Économie et des Finances. Plus qu’un simple label, l’entreprise à mission s’engage pour un objectif qu’elle choisit et qu’elle inscrit dans ses statuts. Si l’entreprise ne remplit pas sa mission sa seule sanction est la perte du statut. La supervision, obligatoire par la loi, se fait par un organisme tiers agréé.

Comment choisir une plateforme d’investissement à impact ?

Avec l’essor du crowdfunding, en parallèle de la montée en puissance de la recherche de sens dans les investissements des particuliers, on assiste à l’émergence de plusieurs acteurs de crowdinvesting à impact. Ceci permet à tout un chacun de participer à hauteur de ses moyens à des projets en accord avec ses valeurs. Contrairement aux sociétés de gestion, dans lesquelles les particuliers peuvent investir mais ne peuvent choisir les projets qu’ils soutiennent, le financement participatif durable ou à impact a l’avantage de laisser le choix aux épargnants.

Par exemple, si je choisis d’investir dans un fond d’investissement dédié aux énergies renouvelables comme Mirova, la filiale spécialisée de Natixis, et que je veux soutenir l’éolien, mon argent ne servira peut-être á financer de l’énergie solaire. Ce fond finance l’ensemble des énergies renouvelables, mais ne permet pas á l’investisseur de choisir une technologie spécifique.

Les plateformes de financement participatif quant à elles, permettent de choisir précisément l’usage de votre épargne. En contrepartie, vous ne bénéficiez pas de la dilution des risques qu’offrent les fonds d’investissement, dont le métier des gérants est d’augmenter les rendements en diminuant les risques.

Les principales plateformes sont Miimosa, Lita, WiSeed, Ulule ou encore KissKissBankBank.
Mais la meilleure reste évidement Fundovino !

L’épargne éthique : rentable ?

L’épargne éthique, c’est faire correspondre les intérêts des investisseurs avec les besoins de financement des porteurs de projets. Dans ce cas, il parait sain de supposer que les rendements de l’épargne éthique puissent être inférieurs aux placements classiques, lesquels n’ont qu’à se préoccuper du ROI – le retour sur investissement.

Une étude réalisée par le Forum pour l’investissement responsable, FIR et Polytechnique montre qu’en réalité, les fonds ISR présentent de meilleures performances que les fonds dits classiques. Ceci s’expliquerait par la meilleure qualité des actions : une entreprise soucieuse de son impact sur son environnement fait plus attention à ce qui l’entoure (clients, fournisseurs, supply chain). Selon Nomura cette performance s’évalue á 2,4% de rendement supplémentaire annuellement. Et encore, cette évaluation ne comptabilise pas la performance non financière, c’est á dire le combat contre l’exclusion, la pauvreté, ou le réchauffement climatique, qui importent parfois plus fortement pour les investisseurs que le résultat financier.

Il apparaît également selon cette même étude, que la finance durable, en plus de rémunérer généralement mieux, présente aussi une volatilité, et donc un risque, moins élevés.

Investir avec Fundovino : est-ce vraiment durable ?

Fundovino ne peut prétendre au label ISR, réservé aux gestionnaires d’actifs, mais nous pouvons cependant vous proposer des projets qui s’inscrivent dans les Objectifs du Développement Durable proposés par l’Organisation des Nations Unies. Ceux-ci, au nombre de 17, sont très souvent utilisés comme référence dans le cadre de la finance durable pour mesurer l’impact des investissements.

Les critères environnementaux

Fundovino s’engage à ne choisir que les projets des viticulteurs et des vignerons respectueux de leur environnement. Loin d’être dogmatiques, nous ne nous focalisons pas sur les labels mais plutôt sur les pratiques. Par exemple, le célébrissime domaine de la Romanée-Conti exploite la totalité de ses vignes en biodynamie sans pour autant avoir demandé de certification. Il en est de même pour un grand nombre de vignerons de talent : il n’est pas nécessaire d’être labellisé pour être éligible au financement Fundovino, seulement d’avoir les bonnes pratiques. Fundovino favorise donc les domaines en biodynamie, en agriculture biologique et les domaines produisant des vins naturels.

Quand on sait que la viticulture représente en France 3,7% des surfaces agricoles mais 20% des pesticides employés dans l’agriculture, on comprend qu’il s’agit là d’un enjeu de taille pour la préservation des sols et de la biodiversité.

Les critères de gouvernance

Fundovino ne pratique aucune ingérence par immersion dans la stratégie des domaines. Nous pouvons conseiller mais pas changer. Pas de modification d’œnologue, de maître de chai ou de cépage, encore moins de compte-rendu sur les investissements. chacun son métier! Le notre est d’assurer á nos investisseurs la rentabilité de leur placement, par une sélection rigoureuse des porteurs et des projets.

Dans notre rôle de conseil, nous accompagnons volontiers les projets de conversions vers une viticulture respectueuse de l’environnement. Lorsque nous sommes sollicités par des viticulteurs qui ont cet objectif, nous mettons tout en oeuvre pour rendre ce changement possible.

Les critères sociétaux

Fundovino est, à l’heure actuelle, la plateforme qui propose la solution la plus juste aux viticulteurs. Nous sommes les seuls à proposer le rachat des terres. Un vigneron qui ferait appel à toute autre solution de crowdfunding par besoin de trésorerie ne pourrait probablement jamais devenir propriétaire des terres qu’il exploite. Chez Fundovino, nous avons choisi de permettre ce rachat au cours du bail rural, afin d’oeuvrer pour que des vignerons qui ont su travailler une terre qui fut la leur, mieux que quiconque puissent justement en redevenir propriétaires.

Synthèse

Face à une demande de plus en plus pressante d’actifs ayant du sens, les institutionnels ont mis en place de nouvelles normes et de nouveaux produits qui s’inscrivent dans le développement durable.

Ces opportunités d’investissements se montrent généralement plus rémunératrices et moins risquées à long-terme. Ainsi, elles s’adressent aux investisseurs de durée ou engagés.

L’investissement participatif ou crowdinvesting est la solution d’accès la plus simple et la mieux encadrée pour les épargnants qui souhaitent investir des montants même modestes.

Pour les plus sensibles aux thématiques agricoles, de préservation des sols et de la biodiversité, souhaitant construire un patrimoine ou le transmettre (avec un fiscalité avantageuse), Fundovino propose des rachats de vignes avec mise en place de baux ruraux justes et rémunérateurs.

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